Publié dans Société

Réforme du programme - La TVM passe au relooking !

Publié le mardi, 10 mai 2022


Attirer davantage de téléspectateurs et changer de « cliché ». Tel est le défi lancé par les responsables au sein de la Télévision malagasy (TVM). Pour ce faire, la chaîne nationale passe au relooking, en priorisant la réforme de sa grille de programme, depuis les chansons et films diffusés jusqu’au journal télévisé, en passant par les émissions et productions locales. « Les employés déploient beaucoup d’efforts pour assurer une production de qualité, pouvant concurrencer celle des chaînes de télévision privée. Nous restons ouverts à la mondialisation et aux nouvelles technologies, avec l’appui des partenaires locaux et étrangers », informe Nampoina Ranarivelo, directeur de la TVM.
Parmi les réformes entreprises, la chaîne nationale projette de diffuser des bandes annonces concernant les émissions et le programme de la journée. Des émissions sur le cinéma ainsi que des jeux télévisés seront également au rendez-vous prochainement, à en croire le directeur. « Depuis ces 6 derniers mois, le journal ne se limite plus à l’institutionnel mais propose plusieurs rubriques, dans le but d’étoffer la culture générale des téléspectateurs », avance notre source.
Coopération avec l’Inde
La concurrence est rude. Les responsables au sein de la TVM reconnaissent ce fait, d’où la multiplication des coopérations avec les partenaires locaux et étrangers. La chaîne indienne « Prasar Bharati » en fait partie depuis la signature d’un protocole d’accord, hier à Anosy. « Ce partenariat vise l’échange de programmes, l’exploration de la coproduction et la formation du personnel », résume Jean Yves Belalahy, directeur général de l’Office de la radio et de la télévision malagasy (ORTM). Concrètement, la TVM va diffuser des programmes issus des productions internes de Prasar Bharati dans les domaines de la culture, de l'éducation, de la science, du divertissement, du sport, de l'information ainsi que d'autres domaines d'intérêt mutuel. Aussi, les deux parties exploreront les opportunités de coproduction liées à des sujets d'intérêt commun et organiseront une formation pour le personnel de TVM en Inde.
« Les journalistes, techniciens et animateurs de la TVM n’ont bénéficié d’aucune formation spécifique ni de renforcement des capacités depuis des années. Cela reste un défi à relever dans le cadre de la réforme entreprise », reconnait le directeur de la chaîne. Outre la coopération avec l’Inde, à travers la chaîne citée précédemment, d’autres partenaires entrent en scène pour ce faire, entre autres la BBC, le ministère de la Communication, etc. Le but étant de rehausser le niveau des employés, voire de la chaîne nationale. Celle-ci compte, notons-le, 120 employés dont 30 journalistes, 30 techniciens et 20 animateurs.
Patricia Ramavonirina


Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 
Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff